Sommeillant bien confortablement dans son lit, la belle ne cesse pas de se retourner dans celui-ci. Un petit rayon de soleil perce la fenêtre inondant la pièce entière. Bientôt, elle va se réveiller puisque cette lumière sera insupportable pour ses yeux fermés. Quelques heures, tout ou plus, à moins que quelqu'un vienne la réveiller avant. Chose qu'elle n'aime guère. La chasse et le sommeil sont ses deux préférés passes-temps. Surtout après une cuite comme celle d'hier.
[...]
Trois coups résonnent dans la grande demeure des Hôstiles. Cela réveille la barbare, elle grogne puis serre les points. Aucune envie de se lever, un autre serviteur ira répondre. De sa fenêtre ouverte, elle entends l'homme parler, parler et encore parler. Ne sait-il point se taire ? Soupire. Un très gros soupire. Elle grogne à nouveau et s'assied dans son lit. Elle observe autour d'elle d'un regard mauvais. Rapidement, elle enfile sa tenue habituelle, soit celle de combat. Elle s'approche de sa fenêtre. Il semble s'éloigner. Croit-il vraiment qu'il peut venir ici, déranger les Hôstiles et ensuite s'enfuir ? Non, non et non ! La barbare attrape sa hache et dévale les escaliers après avoir quittée sa chambre.
Dans un fracas assourdissant, elle ouvre la porte principale. Ses yeux se plissent de rage, ses dents se serrent.
« Qui va là ! » Hurle-t-elle.
« Tu crois pouvoir v'nir ici comme ça ? Nous déranger ? Et foutre le camp aussi vite que tu es venu ? R'viens sur tes pas, on a quelques mots à s'dire, toi et moi ! »